vendredi 14 décembre 2012

Alix Senator

La scénariste Valérie Mangin et le dessinateur Thierry Démarez ont repris les aventures d’Alix. Un jeune Romain missionné auprès du neveu de Jules César, qui fut inventé par le regretté Jacques Martin en 1948. L’astuce est bien agréable.

Tout comme ses lecteurs, Alix Graccus a vieilli, il a passé les cinquante ans et acquis les honneurs du Sénat. De son côté son ami Octave a réussi dans la vie, il est devenu le premier empereur de Rome. En 12 avant notre ère, la paix semble régner dans l’empire d’Octave Auguste, tout-puissant. Dans ce ciel devenu limpide, un aigle armé de griffes d’or va surgir et massacrer le gendre de l’empereur. L’oiseau est le symbole de Jupiter, souverain des dieux. Auguste demande à Alix d’enquêter sur ce qui pourrait être un attentat, ou une malédiction divine. À cheval, on découvre Titus, son blondinet de fils, une copie affadie du père, accompagné d’un ami, Khephren, fils d’Enak. Faisant le mur pour se rendre au lupanar, les jeunes gens vont tomber dans un nid d’intrigues, dont les chemins mènent aux lieux les plus sacrés de Rome. Les augures annoncent la mort d’Auguste qui refuse de nommer un flamen dialis. L’attentat échoue, mais la menace persiste. La suite au prochain tome.

Alix Senator de Martin, Mangin et Démarez aux éditions Casterman 47 pages, 12,95 euros.

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