vendredi 23 novembre 2012

Dolce vita 1959-1979

Depuis trente ans, Simonetta Greggio écrit en français. Redevable envers sa patrie, elle publie sa chronique de l’avant et de l’après des années de plomb. Une bonne histoire italienne sans une confession, cela n’existe pas. Un mystérieux prince Malo raconte à son prêtre ces années noires où se sont alliés l’État, le Vatican, la mafia et la franc-maçonnerie.

Emprunté au film de Federico Fellini, sa sortie en Italie commence l’histoire, le titre du roman célèbre la culture d’une nation. L’auteur y raconte cette organisation de la disparition des hommes politiques, du pouvoir démocratique au profit des groupes de pression. Les assassinats, les enlèvements, les attentats vont noyer l’opinion dans la seule vague des Brigades rouges. Le pouvoir de résistance à la loi deviendra très fort. À l’image du pays où le viol était jugé comme une atteinte à la morale et non comme un crime envers une personne. Les héros sont morts pendant les années de plomb.

Dolce vita 1959-1979 de Simonetta Greggio aux éditions Livre de Poche, 360 pages, 7,10 euros.

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